Le Brevet International de Chasse Pratique (B.I.C.P)
 

Le BICP est à la cynophilie ce qu’est le décathlon à l’athlétisme, c’est-à-dire une épreuve dans laquelle toutes les qualités du chien sont mises en évidence : la quête, le nez, l’arrêt, la recherche du gibier blessé ou mort, le rapport sur terre, la recherche d’un gibier d’eau, le travail sur ce même gibier et le rapport en eau profonde. Un chien détenteur du BICP est donc un chien complet. Aussi comprend-on assez mal pourquoi cette discipline est boudée par les chasseurs et quasiment ignorée des professionnels. Il est vrai qu’une hiérarchie s’est peu à peu instaurée dans les concours : au sommet, les field-trials de printemps (« le must ! »), légèrement en dessous, les concours de gibier tiré et, en bas de l’échelle, le BICP. Le St-Hubert restant une épreuve à part où est jugé le couple conducteur-chien.
Le chasseur veut avant tout un chien polyvalent qui chasse « à portée de fusil » et rapporte, d’où l’intérêt du BICP.

Celui-ci comprend 2 épreuves :

l’une à l’eau: . pistage et mise à l’envol d’un canard au marais avec tir et rapport. Eventuellement rapport en eau profonde si le chien n’a pas eu l’occasion de le faire.

l’autre sur terre: . recherche d’un gibier vivant (perdreau ou faisan lâché) arrêté et abattu par des tireurs, avec rapport. Si le chien n’a pas eu l’occasion de pister un gibier désailé, il sera procédé à la recherche d’un gibier mort caché par le juge (rapport à l’aveugle).

 
Dates des prochains BICP.

Calendrier des BICP organisés par le club :

Calendrier CUNCA des BICP : Calendrier CUNCA

Engagement.

Pour participer au BICP, comme pour les fields, le Concurrent devra être en possession du carnet de travail et de la licence de l’année en cours du chien présenté.

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